19/01/2021 RDV 1 "Marc de Café"
06/01/2021 RDV 2 "Murs à Fruits"
19/01/2021 RDV 1 "Marc de Café"
06/01/2021 RDV 2 "Murs à Fruits"
Que faire du marc de café ?
Que faire du marc de café ?
Hormis prédire l’avenir dans le fond d'une tasse, que faire des restes du broyeur, des capsules, des dosettes ou du filtre à café ?
Activateur de compost quand mélangé avec des épluchures de repas. Les vers de terre en sont friands, ça les aide à digérer. Sensibles à la caféine, ils sont plus actifs.
Engrais légèrement acide à diluer avec de la terre fraîche au pied d’hortensias, de plants de tomates …. 1 poignée /kilo de terre. 1 fois/mois sur plantes extérieures et 1 fois /2 mois pour plantes intérieures.
Répulsif de limaces, escargots, chenilles, fourmis, moustiques, puces et les chats.
Lavage du visage en nettoyant et désincrustant les pores avec du savon (ou huile végétale) et de l'eau pour diluer.
Anti-âge tenseur de peau sur visage et cou pendant 10 min = marc + blanc d’œuf + miel.
Autres : soin après-shampoing adoucissant, exterminateur de cernes, destructeur de cellulite, exfoliant, soin des mains, réhydratant pour peau sèche … Désodorisant de mains avec odeurs tenaces d’ail, d’oignon, poisson. De frigidaire : 1 bol de marc pendant 2 sem. Nettoyage de tuyaux : 1 cuillère à soupe de marc + eau chaude pendant 2 mn fréquemment. Humide, utiliser le marc pour polir en cercles des égratignures sur meubles bois. Nettoyant abrasif pour les poêles graisseuses. (19/01/21)
Les utilisations du marc de café au potager et chez soi
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Fiches Pratiques. 17 astuces pour tirer parti du marc de café
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21 Choses utiles à faire avec du marc de café
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06/01/2021 RDV 2 "Murs à Fruits"
06/01/2021 RDV 2 "Murs à Fruits"
Entre le XVIè et le XXè siècle, des agriculteurs urbains du Nord de la France, de l’Angleterre, de la Belgique ou des Pays-Bas ont permis la culture de fruits méditerranéens grâce à des« murs de cultures », qui emmagasinaient la chaleur du soleil durant la journée pour ensuite la libérer pendant la nuit, créant une sorte de microclimat permettant d’accroître la température de plus de 10°C. Il prévenait ainsi des dommages éventuels du gel et des vents froids du nord.
En 1561, le botaniste suisse Conrad Gessner a fait murir des figues et des groseilles par cette technique. Ses arbres fruitiers étaient à proximité directe d’un mur spécialement conçu avec une masse thermique importante et une exposition vers le sud. Les grands toits de tuiles ou les auvents en bois qui les surplombait constituaient un bouclier contre la pluie, la grêle, ou les déjections des oiseaux. Parfois, des sortes de nattes ou de paillassons étaient suspendus aus murs par mauvais temps ou lors de nuits très froides.
Des murs de pêches en plein Paris : Initialement, les murs de culture se retrouvaient exclusivement dans les jardins de riches et influentes personnes de l’époque, comme par exemple au château de Versailles.
Cependant, certaines régions françaises ont développé plus tard de leur côté un modèle d’agriculture urbaine basé également sur le principe des murs de culture. L’exemple le plus significatif se trouve à Montreuil, une banlieue de Paris, où des pêches ont pu être cultivées à grande échelle. Fondée au cours du XVIIè siècle, la banlieue de Montreuil possédait plus de 600 km de murs de culture dans les années 1870, époque à laquelle l’industrie du mur de culture atteint son apogée. Le dédale de 300 hectares de murs entremêlés était un spectacle surprenant. Montreuil produisait plus de 17 millions de fruits par an, renommés pour leur qualité. Construire davantage de murs a permis par ailleurs d'accroître l’efficacité de la technique en écartant le vent. À l’intérieur de ces vergers, les températures étaient généralement entre 8 et 12°C de plus qu’à l’extérieur. Les murs mesuraient 2,5 à 3 mètres de haut, étaient épais de 50cm et étaient enrobés d’un enduit de craie. Dans la partie centrale des jardins, des fruits tolérant des températures plus basses étaient cultivés, tels que les pommes, les poires, les framboises, les légumes ou les fleurs.
Des murs de culture chauffés artificiellement : En Grande-Bretagne, aucune industrie d’agriculture urbaine n’est apparue, mais le mur de culture est devenu un équipement de décoration standard des jardins de maisons de campagne à partir des années 1600. Les Anglais ont développé des murs de culture chauffés dans les XVIIIe et XIXe siècles, afin de garantir que les fruits ne périssent pas par le givre et pour accompagner la maturation du fruit et le vieillissement du bois.
Dans ces « murs chauffés », des flux horizontaux circulaient d’avant en arrière, ouvrant sur les cheminées situées en haut des murs. Initialement, les murs creux étaient chauffés à l’air chaud par des feux allumés à l’intérieur, ou par de petites chaudières situées derrière le mur. Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, des murs ont commencé à être chauffés par des tubes d’eau chaude.
Le déclin du mur de culture européen a commencé à la fin du XIXè siècle. Entretenir un mur de culture était un travail intense et pénible qui nécessitait beaucoup de savoir-faire et donc de main d’œuvre dans l’élagage, le taillage, le ramassage des feuilles, etc.
Le développement des chemins de fer a par ailleurs favorisé l’importation de produits venant du sud, ce qui nécessitait un travail moins pénible et qui était également moins cher à produire.
Plus tard, des serres construites accolées aux murs de culture ont amélioré de beaucoup les résultats obtenus par l’utilisation de la seule énergie solaire. Plus tard encore, les serres chauffées artificiellement pouvait aussi produire autant ou plus de rendements tout en impliquant beaucoup moins de travail qualifié.
